08.05.2023 I 16:54
De nombreuses espèces de volatiles sont considérées comme nuisibles (telles que les pigeons) en raison des nuisances qu’ils procurent. Focus sur certaines d’entre elles.
Les nuisibles ne se trouvent pas uniquement au sol mais aussi dans les airs ! Dans les villes et dans les campagnes, les volatiles causent des nuisances. Ils créent des nuisances sonores qui impactent le calme des habitants. Leurs déjections peuvent contenir des gènes pathogènes. Dans les champs, ils dégradent les
cultures. Certaines espèces prolifèrent, une situation néfaste et alarmante pour l’Homme et l’environnement, qui pousse les professionnels à intervenir.
Au même titre que les rats, les pigeons urbains sont omniprésents dans les villes. Ils sont les premiers volatiles auxquels nous pensons lorsqu’on parle de nuisibles. Ils sont également présents dans les campagnes et dans les sites industriels. Les déjections, qu’ils sèment de manière abondante, facilitent le développement de bactéries dangereuses pour l’Homme en causant des maladies.
Parmi elles, la salmonellose, la maladie de Newcastle ou encore la chlamydiose aviaire. Les fientes des pigeons dégradent les bâtiments publics, où ils nichent dans les toitures.
Parmi les corvidés, les corbeaux freux et les corneilles noires représentent un fléau pour les agriculteurs, car ils s’en prennent aux cultures. Les corvidés ont tendance à se rapprocher des villes, ils deviennent alors un danger pour les Hommes. Les corneilles noires s’attaquent également aux petits mammifères et aux œufs
des poules. Ils sont une menace pour ces espèces.
Avec leurs célèbres chants, les tourterelles turques créent aussi une importante nuisance. Elles attaquent les jardins et les silos dans les campagnes. Les déjections des étourneaux sansonnets détériorent les bâtiments et sont dangereuses car porteuses de bactéries. Du côté des campagnes, ils s’attaquent aussi aux récoltes. Ils volent en groupe provoquant plus de dégâts et créant davantage de bruit.
Présents le long des côtes, les mouettes et goélands perturbent le calme des habitants. Comme pour les pigeons, ils sont attirés par les déchets et le nourrissage. Leurs fientes dégradent fortement les bâtiments et les voies publiques. Au contact des Hommes, ils peuvent adopter un comportement violent.
Pour d’autres espèces, il y a un débat sur le statut de nuisible. Le cas des Geais des chênes est particulier. Même s’ils se nourrissent dans les silos, les plantations et les nids des hirondelles, leur statut peut être remis en question. Ils participent à la régulation des oiseaux et à la régénération des forêts. Depuis 2014, dans le Var, ils ne sont plus considérés comme tels. Les pies bavardes, qui portent bien leur nom de par les nuisances sonores, ne sont plus considérées comme des nuisibles suite à une décision du Conseil d’Etat de 2020. Enfin, les perruches à collier sont dites invasives mais pas nuisibles, malgré leurs fientes à l’odeur désagréable et les nuisances sonores.
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