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La qualité de l’air intérieur dans les écoles : réglementations et solutions

La qualité de l’air intérieur dans les écoles : réglementations et solutions

La qualité de l’air intérieur dans les crèches et les écoles est devenue, en quelques années, une préoccupation importante ! En effet, les enfants passent en moyenne 90 % de leur temps dans des espaces clos. De plus, ils présentent une sensibilité accrue aux pollutions présentes dans ces environnements. La cause ? Un système immunitaire et respiratoire en développement. Il est donc très important que ces établissements garantissent une bonne qualité de l’air intérieur (QAI).

Nous faisons le point sur la qualité de l’air intérieur dans ces espaces, les principales sources de pollution, les conséquences sanitaires chez les enfants et les mesures à prendre pour assurer une bonne qualité d’air intérieur dans les écoles et les crèches !

Les principales sources de pollution dans les écoles et les crèches

il y a trois sources principales de pollution de l’air à l’intérieur des crèches et des écoles : 

  • Les matériaux de construction et de décoration tels que la peinture, les revêtements de sol ou encore le mobilier peuvent émettre des composés organiques volatils (COV) ou encore du formaldéhyde. 
  • Les fournitures scolaires telles que les marqueurs et les feutres, les colles et les peintures ou encore les éléments en plastique peuvent également émettre des composés organiques volatils, du solvant, des émissions de formaldéhyde, du phtalate et autres additifs. 
  • Et enfin la pollution extérieure située à proximité de l’école, qui entre dans les salles de classe. L’air extérieur du bâtiment est chargé en particules fines telles que le pollen, les particules de diesel, etc. 

Une exposition importante à ces polluants peut développer chez les enfants de l’asthme, des maux de tête, un manque de contraction, de la fatigue ou encore des nausées. Cette pollution peut également avoir un impact sur les capacités d’apprentissage et de mémorisation de l’enfant. 

La qualité de l’air intérieur dans les écoles et les crèches

Selon une étude menée par l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur entre 2013 et 2017 dans près de 300 écoles françaises : 

  • 93 % des classes présentent des concentrations en particules fines 
  • 3 écoles sur 4 ne sont pas équipées de ventilation spécifique
  • 4 écoles sur 10 ont au moins une classe avec un confinement élevé à très élevé (une concentration de l’air en CO2 excessive) 
  • 20 % des classes présentent un signe d’humidité 

 

Suite à ce type d’étude, les Établissements Recevant du Public (écoles, crèches, centres de loisirs etc.) sont soumis à de nouvelles obligations fixées par des décrets concernant la QAI.

Les dispositifs réglementaires

La loi Grenelle 2 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public sensible (écoles, crèches, etc.)

Ainsi, la mise en place de ce décret comprend une évaluation des moyens d’aération, une surveillance obligatoire des polluants suivants : le formaldéhyde, le benzène, le dioxyde de carbone et le perchloroéthylène. Les paramètres de confort tels que la température, l’humidité relative et le confinement sont également mesurés. 

Le nouveau dispositif entré en vigueur au 1er janvier 2023 comporte désormais un autodiagnostic de la QAI au moins tous les quatre ans, une campagne de mesures de polluants réglementés réalisée à chaque étape clé de la vie des bâtiments, un plan d’action prenant en compte l’évaluation annuelle des moyens d’aération, l’autodiagnostic et la campagne de mesures précitées.

Comment améliorer la qualité de l’air intérieur ?

Pour améliorer la qualité de l’air intérieur des crèches et des écoles, plusieurs actions peuvent être mises en place : 

  • Mettre en place une ventilation adéquate : assurer un renouvellement d’air régulier en ouvrant les fenêtres 10 minutes par jour ; mettre en place et entretenir les systèmes de ventilation mécanique ou encore installer des purificateurs d’air avec filtres HEPA
  • Réduire l’émission de polluant en choisissant des matériaux à faibles émissions de composés organiques volatils (COV)
  • Utiliser des produits d’entretien écologiques
  • Contrôler le taux d’humidité et le maintenir entre 30 % et 60 % 
  • Former et sensibiliser le personnel aux bonnes pratiques pour la qualité de l’air intérieur 

Pour conclure, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur nécessite une approche globale, combinant le respect des réglementations, la mise en place de solutions pratiques et l’adoption de comportements responsables.

Besoin de conseils ou d’une intervention pour garantir la qualité de l’air intérieur de votre établissement ? Contactez-nous !